En route pour la capitale

En route pour la capitale

Mais au fait, connaissez-vous le nom de la capitale du Costa Rica ? Allez, assez de quizz, elle s’appelle San Jose.
Le problème c’est que pour y aller depuis notre refuge nature, il faudra prendre successivement :

  • un bateau pour rejoindre la terre ferme du continent
  • un bus absolument pourri sur une route encore plus défoncée que jamais
  • un bus correct selon les standards locaux
  • et ensuite, marcher un peu jusqu’à l’hôtel qu’on a réservé

Vu ce qu’on a déjà vécu ces derniers temps, c’est du gâteau !

Etape 1 : traverser les canaux de jungle

En images et en vidéo. Bien sûr, comme d’habitude dans ce coin, les escadrilles de moustiques sont à l’affût et se régalent ! On n’a pas pris le bateau des touristes, on a préféré prendre celui des locaux. Déjà il est deux fois moins cher, mais surtout il ne s’arrête pas dans tous les « resorts ». Donc on gagne du temps ! Finalement, on était presque seuls à bord, à part deux locaux.

 

On n'est pas nombreux à bord !
On n’est pas nombreux à bord !
Cette petite croisière permet de découvrir des habitations totalement isolées
Cette petite croisière permet de découvrir des habitations totalement isolées
Certains bateaux servent au transport des marchandises : eh oui, ici pas de camions !
Certains bateaux servent au transport des marchandises : eh oui, ici pas de camions !
la couleur de l'eau n'incite pas à la baignade
la couleur de l’eau n’incite pas à la baignade

 

par endroits, de petits bras d'eau s'enfoncent dans la forêt dense
par endroits, de petits bras d’eau s’enfoncent dans la forêt dense
malgré son apparence calme, il y a un léger courant
malgré son apparence calme, il y a un léger courant
Ici aussi les troncs à moitié immergés sont nombreux et dangereux
Ici aussi les troncs à moitié immergés sont nombreux et sournois
La rivière se rétrécit dangereusement
La rivière se rétrécit dangereusement
Sur les rives, des oiseaux...
Sur les rives, des oiseaux…
...et des caïmans
…et des caïmans ! (celui là est tout petit)
Et puis il y a tout ce qu'on ne voit pas !
Et puis il y a tout ce qu’on ne voit pas !

 

Etape 2 : attendre et prendre le chicken-bus !

Après le bateau, petite pause à la Cantina
Après le bateau, petite pause à la Cantina

Petite pause dans un lieu paumé au milieu de nulle part « La Pavona ». Même pas un village, juste un point de rencontre entre bateaux et un bus de récup’. Là, il y a une gargote qui s’auto-proclame « Cantina ». Ma foi, les filles y mangeront, et c’est bon ! Bravo le Costa Rica !

Ah voilà le bus ! Mais… Il est complètement pourri, même si ça ne se voit pas au premier coup d’œil. C’est un vieux bus scolaire remis en service pour transporter les quelques locaux qui passent par ici, et… nous. Par contre, au bout de 50 mètres de piste, un pneu éclate. Le chauffeur, visiblement habitué, ne ralentit même pas !

 

bus de Pavona à Cariri, presque en bon état
bus de Pavona à Cariri, presque en bon état

Et nous, on n’a pas plus peur que ça, à croire qu’on devient blasés. On notera que, à part nous, il n’y a pas de touristes dans ce bus. Ils prennent en général un « shuttle transfert » bien propret à 45$ par personne au lieu de… 0,75$ chacun pour nous. Alors bien sûr, le confort est rudimentaire, mais on a vu pire !

bus de Pavona à Cariri : ça donne le ton !
bus de Pavona à Cariri : ça donne le ton !

Au bout d’une heure et demie de ce style de conduite « technique », on arrive dans l’immense terminal de Cariari (3 emplacements !!), et on change de bus.

Etape 3 : un dernier bus de 2 heures pour rejoindre San Jose !

terminal de Cariari : un bon bus maintenant !
terminal de Cariari : un bon bus maintenant !

Et c’est ainsi que, partis à 10h de Tortuguero, on arrive à la tombée de la nuit à la capitale du Costa Rica ! Total ? Une journée de transport pour… moins de 150 km. Je vous laisse calculer la vitesse moyenne ?

Vous avez jusqu’à demain.

 

 

 

 

 

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