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couple transsibérien

 

 

             

TRANSSIBERIEN : UN VOYAGE INOUBLIABLE EN TRAIN

 

Le Transsibérien : départ pour la Sibérie

un gros lustre dans la gare d'IekaterinburgD'une façon générale, pour ce que j'ai pu en voir, les gares Russes sont toutes des modèles de luxe stalinien. Lustres impressionnants pendant de plafonds ornés de peintures ne sont pas rares. Le tableau des horaires, lui, est tout moderne. L'heure affichée est celle de Moscou, comme partout dans les trains et gares en Russie, où qu'on se trouve. Pratique et utile pour un pays aussi vaste.

Le train est annoncé et arrive à l'heure. A partir à 1h du matin --heure de Moscou, donc 3h du matin heure locale-- on pourrait être fatigué ! Surtout avec la journée qu'on vient de passer. Je ne vous ai pas tout raconté : les gros tuyaux de gaz ou d'eau chaude qu'on voit un peu partout, par exemple, comme dans toute la Russie. Le chauffage central a été poussé à l'extrême, puisqu'ici la chaudière chauffe non pas une maison ou un immeuble, mais la ville entière --technologie sur laquelle on reviendra plus tard-- et du coup le décor s'enrichit de grosses tuyauteries, hors terre tant qu'à faire.

cathédrale Romanov à IekaterinburgJ'ai aussi oublié de vous raconter la visite à la cathédrale construite en l'honneur des Romanov. Ici, cette tragédie semble confiner à la relique sacrée. Bon, d'accord, je vous mets la photo, mais c'est vraiment parce que vous insistez. Pour la petite histoire, elle a été construite sur l'emplacement de la maison où les Romanov ont été massacrés.

Photo à gauche : la cathédrale. Source : Seb.

vue du compartiment dans le transsibérienJe disais donc que notre train pour la Sibérie est là. On monte. On s'installe. Je ne sais pas pour les autres voyageurs, mais moi je suis très impatient. Le train est le point central de ce voyage, et je m'y sens bien. Encore un compartiment pour Seb et moi, on prend place. Il y a une sorte de creux au-dessus de la porte, qui permet de placer les valises sans encombrer. La providnista nous a déjà distribué des draps propres, et Dany me fait passer un oreiller. Eh oui, je suis comme ça, j'aime bien dormir avec plein d'oreillers, et elle l'a déjà repéré. Je vous ai dit qu'elle est adorable ?

Mais le train part déjà. L'Oural s'évanouit dans la nuit, nous sommes maintenant en Sibérie. Le transsibérien : j'y suis !!

Encore qu'en fait, si on veut être précis, ce train porte le nom de ЪАЙКАЛ (Baïkal), comme le précédent s'appellait "Oural". Le Transsibérien, c'est la combinaison de ces lignes. Prochain arrêt : Irkoutsk.

Et d'ici-là, on va se reposer.

Et prendre l'apéro : Louis a déjà sorti le saucisson qu'il a apporté avec lui. Ah, l'Aveyron ! Vous avez déjà imaginé combien de personnes peuvent tenir dans un compartiment du transsibérien ? Moi, je l'ai vécu : et la réponse c'est 21 ! Tenez, je vous mets la photo, sinon on pourrait douter ! Tout le wagon ou presque était là. Sacré fiesta ! Bah, on se reposera à Irkoutsk... Observez la demoiselle en bleu, dans le couloir, qui boit avec nous. Normalement, c'est elle qui devait nous faire arrêter de chanter trop fort. Oh, elle a essayé au début, mais on ne refuse pas une vodka en Russie ! Vous voyez que ça sert de connaître les traditions locales ;-)

Iekaterinburg n'est déjà plus qu'un souvenir. Le train est reparti, le mouvement a repris.

Je suis bien ici.

 

Suite : la traversée de la Sibérie

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