TRANSSIBERIEN : UN VOYAGE INOUBLIABLE EN TRAIN
Le drame.
Alors que nous sortons des bains, nous constatons que nous n'avons plus assez d'argent pour acheter la moindre bouteille de vodka. Diantre, que si peu n'en fasse ! Nous nous précipitons sur le premier distributeur venu, lequel n'offre pas de texte en anglais (à priori ça doit être le seul de tout Moscou, mais nous on l'a trouvé !). Malgré ça, je tente le coup "à l'aveugle", et j'obtiens 1000 RUB et ma carte sans trop de difficultés.
Vous voyez que c'est facile, le Russe. Hum-hum.
Photo : une avenue et un pont sur la Moscova. Comptez : vous verrez huit voies, et je vous assure que ce n'est pas ce qu'on trouve de plus gros. Source : Dany. Cliquez pour agrandir.
Mais maintenant, nous nous dirigeons vers une petite place ronde, sur laquelle joue un orchestre. Des couples de Russes dansent, il y a une fontaine, le soleil tape. C'est très beau. Nous sommes en fait devant le Bolchoï. Comme un peu tout à Moscou : massif, impressionnant. Et, petite originalité : en plein travaux, ce qui fait que vous n'aurez pas droit à la jolie photo du célèbre théâtre moscovite.
Et le drame, alors ?
Oui bon d'accord, ça devient lourd cette transition. Surtout qu'à chaque fois, je contourne le truc ! Mais là il faut que je vous raconte notre retour à l'hôtel, via le métro de Moscou bien sûr (c'est moins cher que le bus, donc on n'hésite pas !).
Photo : la statue de Charles de Gaulle à Moscou. Source : Dany.
Donc, nous descendons dans la première bouche de métro venue, et nous entrons dans la station. Le truc, c'est qu'on n'était pas encore très efficaces en cyrillique et surtout que... nous n'avions pas de plan du métro en couleur. Juste un plan en noir et blanc.
Or, les lignes du métro de Moscou ont des numéros mais en fait les moscovites se repèrent aux couleurs. La ligne marron c'est la n°5, la ligne rouge c'est la n°4, etc. L'arnaque, c'est qu'il y a deux lignes bleues (une bleu foncé et une bleu clair). Or, nous ne savions pas ça... Donc, on se perd dans le métro.
Voilà, j'ai lâché le mot. On s'est paumé, et du coup je me dis : sortons dans cette station, et demandons notre chemin à ce sympathique groupe de jeunes policiers. Erreur !
Bon ils parlent tous anglais, c'est déjà ça. Mais on a bien du mal à leur expliquer où nous voulons aller, et eux à trouver où nous sommes sur notre plan en noir et blanc ! Du coup, l'un d'entre-eux plus hardi nous indique un couloir, et explique : montez, à droite, à droite, puis à gauche.
Et on part, suivant les indications. On arrive dans une autre ligne, autre station. Et là, le doute : de quel côté partir ? Il faut comprendre que presque toutes les stations de métro moscovites sont construites sur le principe du terre-plein central et des voies sur les côtés. Donc on hésite sur quel côté aller. Mais demandons donc à ce groupe de jeunes policiers que voici... Non, je rêve ?
Encore eux !
Héhé, vous y avez cru ! Ce ne sont pas les mêmes. Et eux sont tellement perdus par notre plan qu'ils ne savent même pas de quel côté nous envoyer ! Au final, on part au hasard, car dans les wagons il y a un plan en couleurs. Et là, on s'en sort !
Alors, parce que j'ai pitié de vous (surtout si vous y allez un jour), voici un magnifique plan du métro en couleur et en Russe (cliquez sur le mini-plan pour agrandir). A savoir : dans les wagons, les stations sont toutes écrites en Russe et en Anglais. Allez chercher l'inverse à New-York ou à Paris : comme quoi on a encore du travail pour l'accueil touristique !
Autre détail à signaler : l'existence d'une ligne de métro circulaire, très pratique pour passer d'une ligne à l'autre ou d'un quartier à l'autre sans revenir sur les stations centrales.
Nous arrivons donc à l'hôtel, et là... pas de drame.
OK, je le referai plus ;-)
Suite : Moscou, acte IV
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