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TRANSSIBERIEN : UN VOYAGE INOUBLIABLE EN TRAIN

 

Pas d'avion pour Londres !

Tout est dit. Arrivés au terminal 2C, nous constatons qu'aucun avion pour Londres n'est prévu ici. Et que le terminal est fermé pour cause d'alerte à la bombe (politiquement correct : zone de sécurité pour bagage abandonné).

Pendant que Seb commence à stresser un peu, je négocie l'échange d'un billet de20€ contre quatre de 5€ dans un café de l'aéroport. Et j'entends une voix annoncer qu'on va élargir la zone de sécurité. Rassurant...

Photo : Seb, beaucoup plus zen en Mongolie qu'à l'aéroport ;-)

 

Mais pourquoi casser un billet de 20€ ?

Nous allons nous rendre dans des pays où il est presque partout possible de payer en dollars ou en euros. Par contre, si on vous rend la monnaie, ce sera en Roubles, en Tougriks ou en Yuans. Donc, autant que possible, il est préférable d'emporter de petites coupures.

L'euro a ce défaut par rapport au dollar américain : il n'y a pas de billets de 1€. L'usage de pièces à l'étranger reste une exception et souvent cela est mal vu. Bon, on y est arrivé (et pire encore, on en reparlera), mais autant que possible, quand on voyage à l'étranger je prends toujours sur moi une petite liasse de billets de 1$ et 5$.

Les euros et les dollars sont acceptés sans difficulté en Russie, en Mongolie et en Chine. Nous avions prévu 200$ en coupures de 1$ et 5$ pour nous deux, et environ 50€ chacun en coupures de 5€. Comme pour les bagages, il y en avait trop.

Pour ce qui est des travellers chèques, je ne conseille pas cette solution : trop lourds à échanger, des taux pas forcément très avantageux. Pour ma part, ce moyen a disparu de mon arsenal depuis longtemps, au profit d'une carte bancaire internationale chacun, idéalement un réseau chacun (Mastercard / Visa).

 

Changer de l'argent

Pour acheter nos dollars, Seb a exploré plusieurs solutions. Conclusion : les banques pratiquent des taux inutilement élevés, tout comme les bureaux de change des aéroports. Nous avons fait notre change auprès d'un guichet spécialisé (il y en a dans toutes les villes).

AOC Change (Lyon) site web

Pour les Roubles, Tougriks et Yuans, nous avons choisi la solution du retrait en distributeur dans les pays respectifs. Cela évite de transporter de l'argent avec soi, et il est facile de trouver des distributeurs dans toutes les villes de ces pays. En Russie et en Chine, certains distributeurs ne fonctionnent qu'avec des cartes locales, mais il y a toujours un distributeur acceptant nos cartes à proximité (prononcer 'bankamat' en Russe).

Voici l'ordre de grandeur des taux pour vos conversions au quotidien sur place :

30 Roubles = 1 € (billets à partir de 10 RUB)

1500 Tougriks = 1€ (pas de pièces)

10 Yuans = 1€ (attention aux centièmes de Yuan qui sont aussi des billets ! Détail facile pour savoir : tous les Yuans portent la photo de Mao, les centièmes ont deux personnages et sont plus rouges ou marrons).

 

Cours Forrest, cours !

Et pendant ce temps, aucun signe de notre accompagnateur russophone. Qui se révéla être une charmante demoiselle : Alexandra.

Ses premières paroles ?

- Vite, suivez moi, on est en retard !

Et elle se mit à courir vers un autre terminal... Avez-vous déjà tenté de courir avec des sacs, bagages à roulettes, et autres appareils photos en bandoulière ? En abandonnant votre chariot car il faut prendre un escalator ? De bon matin ? A froid ?

Oui ? Et bien pas moi. J'avoue que la course fut rude !

Alexandra est Bouriate (bon, pour les incultes : c'est une région Russe, au nord de la Mongolie). Elle sera notre accompagnatrice tout au long de notre périple.

Enregistrement des bagages au comptoir British Airways, embarquement quasi-immédiat, on s'installe dans l'avion et décollage impeccable à l'heure prévue. Le voyage commence sur les chapeaux de roues !

Le transfert à Londres (aéroport Heathrow) est un exemple d'efficacité et d'organisation. Aucun raté, une attente dans des fauteuils confortables, une signalétique claire, des accès Internet et des boutiques en pagaille : n'en déplaise à certains, la France est loin derrière !

Et notre vol pour Moscou part à l'heure, nous faisons connaissance avec quelques autres français qui vont partager ce voyage avec nous. Premier servi, notre voisin dans l'avion : Michel. Il nous accompagnera dans bon nombre de péripéties, lui-même voyageant avec sa femme, sa fille et Super Papy (85 ans, et pourtant loin d'être le dernier en piste !) Bon, sur la photo, Michel a l'air concentré : si vous regardez bien, il sert de la vodka. Vous voyez qu'il a raison !

Nous atterrissons à Moscou, formulaires d'immigration et de douane en main. Après quelques coups de tampon sur mon beau visa, je pénètre en Russie.

Et là, c'est le drame.

 

 Suite du récit : Moscou.

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