Les rocheuses canadiennes, acte I
Depuis le temps qu’on devait y aller, c’est fait ! Bienvenue dans les montagnes rocheuses canadiennes.
Alors au lieu de faire les blasés et de la jouer « oh, encore des montagnes et des conifères », on va tout simplement les parcourir en long et en travers, jusqu’à bien comprendre comment ça s’articule.
Road-trip
Séquence road-trip, qui va durer près de deux semaines.
On quitte Hope ce matin, et pour la première fois depuis des semaines (que dis-je, des mois !) il y a de gros nuages gris et il bruine/pleuvine, d’une pluie froide et typiquement bretonne néo-zélandaise. Mais ça ne nous décourage pas. Nous avons quitté la trans-canada n°1 et nous prenons une petite highway en direction d’Osoyoos, où j’espère pouvoir observer de près un truc assez original, je vous raconterai juste après.
La route est large et bien entretenue, bien que quasiment déserte. On serpente gentiment le long de la frontière avec les USA. Rapidement, le temps s’améliore et le soleil revient aux commandes. Le printemps est là, et toutes les nuances de vert se déroulent dans la forêt.
En vidéo, ça donne ça :
C’est dans la poche !
Quand on regarde la carte, ça semble tout plat. Mais en fait, on est entourés de montagnes et on serpente dans les vallées, c’est d’ailleurs pour ça qu’on voit autant de rivières !
Il y a aussi des lacs, dont celui d’Osoyoos justement (ce n’est pas celui de la photo ci-dessus). Mais il est temps de vous révéler pourquoi on va vers cette petite ville dont il est plus que probable que vous n’avez jamais entendu parler jusqu’à aujourd’hui. Suspense… Vous savez qu’on aime dénicher des trucs insolites…
Alors voilà. C’est ici qu’on trouve le seul désert (aride, je ne parle pas de déserts froids) du Canada ! Oui, vous avez bien lu, il y a ici un endroit où le climat est classé comme aride. Enfin, semi-aride, eh déconnez pas, on reste au Canada hein ! Ce « désert » est si petit qu’il est surnommé le désert de poche : pocket desert.
Hum, donc on est où là ?
Au Canada, dans la province de Colombie Britannique toujours. Dans la vidéo ci-dessous, le secteur jaune-doré c’est aux Etats-Unis.
Je vous laisse découvrir quelques images de cette zone sèche où vivent quelques serpents (j’en ai vu un, mais bien sûr trop rapide par rapport à mon temps de sortie d’appareil photo). L’accès à ce désert est strictement réglementée, pour préserver le peu qu’il en reste : tout autour, les cultures irriguées se sont déployées. Heureusement, j’ai pu entrer dans la zone accompagné d’une guide officielle qui m’a expliqué, en particulier la chance d’avoir vu ce désert « fleuri » car ça ne dure qu’une semaine, ensuite tout se dessèche et prend un look plus aride. C’est à cause de la latitude et de la proximité des montagnes : en hiver, il peut geler dans ce désert, et de l’eau se stocke dans la couche superficielle du sol.
Cette visite extraordinaire est une vraie chance : on est là juste au bon moment 😉
Et nous continuons notre route, toujours vers l’Est. Notre prochain arrêt sera dans quelques kilomètres. En partant d’Osoyoos, on fait quand même la photo, la vue est magnifique !
Prochaine étape : euh, les rocheuses bien sûr !!
3 réflexions sur « Les rocheuses canadiennes, acte I »
Est ce qu’il y aura des cascades, car il me semble que les filles en rafolent ?!😁
Ah ah, je vois que tu as bien suivi ! Non, le mot cascades est banni de notre vocabulaire touristique ! Mais j’ai trouvé un moyen de contourner ça et de les emmener voir de l’eau qui tombe quand même… A suivre !
Quelle idée aussi de planter des vignes dans cet endroit ?
Ça doit demander un travail faramineux … pour peu de récolte …
Enfin je suppose.
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