Les rocheuses canadiennes, acte II (une sacrée rencontre)

Les rocheuses canadiennes, acte II (une sacrée rencontre)

De Revelstoke à Golden, nous reprenons la route Trans-Canada n°1, direction Est bien entendu. C’est vrai, on a fait un (petit ?) détour dans des coins paumés (et à priori on a bien fait) et on va remettre le couvert très bientôt. Mais accrochez-vous, aujourd’hui on va faire encore mieux : je vous emmène au cœur de l’atome, plus précisément du Radium. Pourquoi ? Oh, parce qu’on va aller se baigner dans une piscine radioactive. Eh oui, on n’a peur de rien !

La radioactivité, c’est dangereux

Si on veut se limiter à une simplification, oui c’est vrai. La petite ville s’appelle Radium… Mais dans la vraie vie, il y a des scientifiques, et ils ont inventé depuis un bon siècle des moyens de mesurer la radioactivité. Alors, quand je vous dis qu’on va se baigner dans une piscine radioactive, c’est vrai, mais à des doses tellement faibles que c’en est moins dangereux que de manger des champignons dans l’Est de la France.

Les sources chaudes sont dans un lieu splendide
Les sources chaudes sont dans un lieu splendide

En une heure de baignade, on est supposé recevoir une quantité de radiations plus faible que celles qu’on aurait en prenant un avion à haute altitude (un trans-océanique par exemple). Bref, pas de risque vu qu’on est restés pas longtemps. Par contre, le cadre est super joli, et l’eau est vraiment chaude. Pour l’anecdote, parmi les personnes qu’on a croisé autour du monde, c’est une des deux critiques qui revient presque toujours sur la France : pourquoi les piscines publiques sont si froides en France ?

sources chaudes Radium, BC
sources chaudes Radium, BC

Et on est bien piteux de leur dire que oui, c’est vrai, ça caille (ne venez pas me parler d’énergie, il y a longtemps qu’on sait faire des panneaux solaires pour l’eau chaude, et que les toits des piscines sont immenses). L’autre question récurrente, je vous la dirai peut-être un autre jour. Elle est bien triste aussi. Mais c’est fou d’avoir une mauvaise réputation pour un truc pareil !

 

Bref, on s’est baignés, et on a bien profité de cette piscine (ici, pas obligé d’avoir un maillot de bain ridicule ni un bonnet pénible, ah ah).

Les bighorn sheep sont de sortie

Dans Radium, il y a plein de vrais bighorn sheep qui viennent brouter en toute simplicité, et on a donc eu la chance de les rencontrer. En français, on peut les appeler des mouflons canadiens, mais ici on est en Colombie Britannique, donc on parle anglais. Hop, photo vidéo !

BigHorn Sheep
BigHorn Sheep : oui c’est un vrai animal, pas une sculpture ou une peluche !

 

Donc vous êtes à Radium ?

Non, on est à Golden. Mais pour y aller, comme je vous l’ai dit plus haut, on a fait un détour par Revelstoke ! Et on y a fait… une visite d’usine hydro-électrique.

Non, ce n’est pas non plus celle de Sandon. Après avoir fait la visite de cette mini-usine électrique, on est justement allés visiter une grande, avec un vrai gros barrage, celui de Revelstoke. Regardez plutôt, ils produisent 2,48 GW ! Les filles ont pu voir, comme ça, la petite et la grande puissance, et que les deux font de l’électricité « renouvelable ». Et puis, visiter un gros barrage, c’est toujours intéressant.

Revelstoke Dam vu de loin
Revelstoke Dam vu de loin
Revelstoke Dam : la salle des machines
Revelstoke Dam : la salle des machines
Revelstoke Dam : les conduites
Revelstoke Dam : les conduites apportent l’eau aux cinq turbines

En partant, on voit le dépôt ferroviaire local, et ses énormes locos à neige.

Locomotive déneigeuse : le mois dernier il y avait encore 1 mètre de neige ici !
Locomotive déneigeuse : le mois dernier il y avait encore 1 mètre de neige ici !

 

trans-canada N°1
trans-canada N°1

Et donc ensuite, on a roulé par la trans-canada n°1 jusqu’à Golden. Là, c’est pour dormir, il n’y a pas grand-chose à y faire, à part manger de la salade aux fraises, mais je vous raconterai ça une autre fois. Par contre, peu avant d’arriver à Golden, nous avons découvert un truc assez insolite : le chou puant.

Chaises rouges et chou puant

On aurait pu acheter un chou et le laisser pourrir/moisir dans le coffre, mais non, même pas ! Notre histoire se déroule dans un parc national du Canada, ici il y en a tout un paquet qui sont littéralement les uns sur les autres. Bref, c’est dans le parc national du Mont-Revelstoke que nous avons passé une heure de balade sur une sympathique passerelle en bois. Le principe un peu nouveau dans les parcs nationaux au Canada, c’est qu’ils ont mis des chaises rouges à quelques endroits, c’est supposé vous dire où il faut faire la photo (et vous permettre de vous reposer si vous êtes trop vieux ou pas assez sportif pour supporter une petite marche). C’est un brin prendre les gens pour des idiots, ça rappelle tristement d’autres endroits.

Accès à la passerelle du chou puant
Accès à la passerelle du chou puant

Enfin bref, la chasse aux chaises rouges est devenu une sorte de blague généralisée, et chacun y va pour faire le guignol et s’y prendre en photo, au lieu de prendre la photo de l’endroit !

Dans notre cas, le chou (puant) est une plante qui n’a rien d’exotique malgré la grande taille de ses feuilles, et les animaux sauvages (dont les ours) aiment beaucoup venir les manger. Le seul problème, c’est que c’est vrai, ça pue un peu. Mais pas au point de renoncer à la balade, après tout, on verra peut-être un ours de loin !

Je vous ai préparé la vidéo explicative, mais c’est aussi disponible en photos. Donc premier arrêt : les chaises rouges.

Les fameuses chaises rouges
Les fameuses chaises rouges
Pseudo marécage
C’est de ce côté là qu’on était supposés faire la photo ?

 

C’était une belle balade.

Humour ou pas ?

Vu sur la porte d’un WC public…

Ma foi, s'ils le disent...
La Terre est plate et fixe. Ma foi, s’ils le disent…

Après tout, peut-être qu’on n’a pas fait le tour, et qu’on n’a fait que tourner en rond ? Hum, pardon, reprenons le fil de notre récit, car on n’est pas encore arrivés !

Eh oui, il faut maintenant reprendre la route pour aller à Golden, donc. Une pause à la station essence, et on termine en beauté…

Chloé aime bien participer aussi !
Chloé aime bien participer aussi !
Ouh là, et dire qu'elle était presque neuve quand ils nous l'ont donnée...
Ouh là, et dire qu’elle était presque neuve quand ils nous l’ont donnée…
Golden, BC, juste à temps pour le coucher de soleil !
Golden, BC, juste à temps pour le coucher de soleil !

Wow ! Sacrée journée !

8 réflexions sur « Les rocheuses canadiennes, acte II (une sacrée rencontre) »

  1. en voyant la voiture, comment ça se passe avec les bagages ??
    vous etes arrivés à bien gérer ou pas ?
    les filles ont achetés des valises en plus ?

    1. Chacun a un sac à dos, et en plus de ça on a le médor pour transporter les trucs électroniques et autres. Dans une 7 place, à 5 on tient sans problème, comme on avait fait en Nouvelle Zélande aussi par exemple. Pas besoin d’autre chose, avoir deux sacs c’est un de trop !

        1. AirBnB est rarement intéressant sauf pour les séjours de plusieurs nuits (et encore), car leurs « frais » sont assez élevés et que depuis que c’est très connu les hôtes augmentent leurs tarifs pour être souvent supérieurs aux prix des hôtels. Booking donne de bons résultats, mais se méfier des suppléments (taxes, frais de ménage, etc) qui sont écrits en vraiment tout petit. Sinon il y a bien sûr le réseau Servas, on y était par exemple encore à Revelstoke chez un couple d’enseignants très agréables. Le camping, on a failli, mais il faut du matos et pour 5 ça fait vite cher à l’achat. Bref, à chaque étape on optimise, il faut être attentif à tout, mais c’est pas la partie difficile vu que c’est mon boulot de tous les jours 🙂

          1. servas, je connaissais pas
            ok c est noté
            te restes plus qu à sortir un book en rentrant, avec toutes les combines :p

  2. C’est chouette de vous voir tous les 2 sur la vidéo !! En plus le par c’est superbe et on a la chance de ne pas avoir l’odeur du choux !?

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