Quelques photos insolites en plein Washington DC, sous le soleil !

En se baladant dans le quartier du Navy Yard, on nous propose de participer à une partie de pêche ! Oui, dans le Potomac. C’est gratuit, le matériel est fourni, et des animateurs expliquent comment s’en servir. Le deal, c’est que si on prend un poisson, on devra le remettre à l’eau. Ma foi, c’est marrant, et c’est original ! Bravo aux organisateurs !

A peine plus loin, l’étonnement continue : avec la chaleur (on a dépassé les 32°C) les habitants ont revisité le bassin local en piscine publique, sous l’œil bienveillant de la police qui n’a rien trouvé à y redire : bravo pour l’ouverture d’esprit !

Mais tout ça n’était qu’un prétexte, car on avait envie d’aller marcher dans un terrain militaire. Oui, en plein Washington DC. Oui, en plein jour. Et oui, c’est ouvert au public, il y a un petit passage libre, avec quelques restrictions bien sûr (voir la photo). Mais surtout, on y trouve un kiosque de sous-marin en plein pelouse, et à peine plus loin, coincé sur un parking entre les véhicules des officiels et des arbres qui peinent à pousser, l’un des plus gros canons montés sur train qu’on puisse voir. Et il est là, en plein air !

Bon très sincèrement, pour ce qui est du sous-marin, j’ai largement préféré la visite du véritable sous-marin du port militaire de Vladivostok (oui, j’ai visité un sous-marin là-bas, c’était en 2010, et c’était un vrai !) mais l’idée d’en faire « sortir » un de la pelouse est marrante.

Mais… que vois-je* ? Un château anglais en plein Washington ? Non, c’est le Smithsonian, un musée aux multiple tentacules. En face ou presque, une affiche montre son attachement au président Trump : bravo pour la liberté d’expression ! 

(*) pour mes amis canadiens qui me demandaient si on pratiquait l’inversion du sujet en français : à l’oral pour ainsi dire jamais, et à l’écrit uniquement pour faire le malin.

Le clou du spectacle sera peut-être cette statue devant le ministère du commerce : un cheval fougueux représentant le « marché libre », retenu par un homme costaud représentant « la régulation nécessaire ». Amusant et original de voir ça au pays du libéralisme débridé !