La saison des pluies en Bolivie
Saison des pluies
On nous avait prévenus, alors on s’y attendait ! En plus, avec notre entrainement spécial pluie de Nouvelle-Zélande, on était vraiment prêts.
Mais on doit avoir de la chance, parce qu’aujourd’hui il ne pleut pas, et au contraire il fait un cagnard pas possible, on s’efforce de rester à l’ombre pour supporter la chaleur.
Du coup, nous voici à Santa Cruz de la Sierra, immense ville de 5 millions d’habitants, c’est à dire la moitié de la population de toute la Bolivie.
Contrastes
Ce qui est rapidement évident quand on parcourt la ville, c’est qu’il y a d’immenses contrastes, un peu comme à Asuncion au Paraguay. Je ne suis pas sociologue, je ne ferai pas d’analyse de type castes ou classe sociales, mais on sent bien qu’il existe d’immenses différences. Nous avions volontairement choisi une auberge en plein centre-ville, c’est à dire au cœur du marché traditionnel. Vous vous doutez donc que la population du quartier était peu fortunée. Les riches vivent dans un secteur au nord-ouest de la ville. On y trouve de grandes zones fermées par de grands murs et avec des gardes à l’entrée, dans lesquelles s’étalent de belles et luxueuses villas.
Des piscines et des animaux
Juste à côté, pour les fortunés et les touristes, il y a the parc, un lieu paradisiaque asur 28 hectacles avec 15 piscines piscines : mais pas de stupides rectangles, des jolies formes avec enrochements, glissades d’eau, transats en surnombre et moult zones ombragées, mais surtout la plus grande zone de présentation de tortues, oiseaux et papillons d’Amérique du Sud. Ce bioparc est par contre très select, puisque le tarif d’entrée est vraiment élevé. Du coup, il n’y a qu’une cinquantaine de visiteurs en tout aujourd’hui (tant mieux pour nous, on est au calme).
Et puisqu’on est en pleine jungle, car oui Santa Cruz a été construite dans une plaine de jungle quasi-équatoriale) il y a ici une variété et une richesse animale qui ont fait bondir nos ados de bonheur !
Les photos qui suivent sont réelles, rien n’a été retouché. Les oiseaux sont dans une immense volière : on entre dedans et on se balade au milieu des oiseaux et des animaux.
Vous finirez avec une balle dans la tête
Oui, c’est un peu le risque en fait. A vouloir jouer… au mini-golf ! Dans ce super parc de luxe, il y a un mini-golf. Et on beau avoir voyagé loin, on n’a encore jamais joué au mini-golf avec nos filles !
Alors c’est parti. Bon, obtenir le matériel relève du parcours du combattant (je vous fais grâce des détails, vous saurez les imaginer sans moi) et nous voilà donc au départ du n°1… Et au premier coup, la balle part trop fort, trop haut, et finit presque en pleine tête d’Audrey qui a le réflexe de l’attraper, bravo ! Ensuite, on retourne voir les animaux et les oiseaux.
Retour à Santa Cruz
Il est temps de retourner en ville. Cette seconde journée en Bolivie aura été magnifique. Et très chaude, heureusement il y avait de l’ombre. Du coup, pour la saison des pluies, ce ne sera pas aujourd’hui, tant mieux (oui car vous le savez, je rédige ça avec quelques jours de retard et je sais ce qui nous attend)…
Le soir, on mange dans une gargote du quartier. Ici, pas de touristes, que des locaux, ce qui est bon signe !
Et on se régale de viande grillée pour un prix modique. Miam, c’est bon !
2 réflexions sur « La saison des pluies en Bolivie »
Superbes photos !
(Bien sûr, c’est bien écrit)
Merci
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