#DontCrackUnderPressure : une journée pas lol

#DontCrackUnderPressure : une journée pas lol

Quand ça commence mal…

Plaque de Samoa
Plaque de Samoa sur une voiture

Le réveil sonne à l’heure, ce sera peut-être le seul truc de la journée qui marche ! Il est 4h45, le taxi est prévu pour 5h du matin. Les filles rangent leur sac et la quenouille, on descend et on trouve notre taxi déjà là. Le chauffeur dort, il a du arriver en avance ! La difficulté commence quand on se rend compte qu’on n’arrive pas à le réveiller ! Stress, on va rater l’avion si ça continue. On s’y mettra à deux et pendant plus d’une bonne minute à le secouer et l’appeler (je sais qu’il s’appelle Junior, mais là c’est pas un réveil junior) pendant ce temps on a chargé les bagages, et hop en route. Le réveil est difficile pour le chauffeur, qui maintiendra du coup un fameux 30 km/h tout le long. Pas grave, de toute façon, à peine arrivés à l’aéroport, on apprend que notre vol est retardé d’une heure. Mais ça, on le découvre après avoir jeté les bananes et passé la sécurité, et donc quand les filles disent que finalement elles ont faim !

Le soleil se lève, on embarque, et le vol arrive donc avec une grosse heure de retard à Nadi, capitale des Fidji. Formalités habituelles, mais on nous demande cette fois-ci l’adresse exacte de notre hôtel (par chance on l’avait réservé, ce qui n’est pas toujours le cas) et donc il faut ouvrir l’ordinateur en pleine douane pour donner l’info à la préposée, qui sourit et est aimable comme une employée SNCF un jour de grève. On finit par passer la douane. On récupère nos bagages, et là, c’est le drame !

 

Stupeur et tremblements

Police à Fiji
Police à Fiji

Chrystel découvre que son téléphone a été subtilisé de son bagage en soute. Ne demandez pas pourquoi il était dans ce sac, c’est une première, et c’est donc une dernière ! Et c’est parti pour un petit tour guidé dans les entrailles de l’aéroport, avec la réclamation aux bagages, la négociation pour pouvoir appeler l’aéroport de départ mais personne bien sûr ne semble pouvoir appeler là-bas, on nous suggère même d’appeler nous-même (que je sache, c’est la compagnie qui a perdu un objet, pas nous !) et finalement une employée du comptoir information y passera son forfait perso, tout ça pour se faire raccrocher au nez par Apia, bravo Samoa. Ensuite, le poste de police pour la déclaration de vol/perte, puis retour au guichet Fiji Airways, et enfin on nous indique d’aller au bureau de la compagnie…. Qui bien sûr est à l’autre bout du terminal ! On y arrive à 12h34, or ledit bureau ferme bien sûr à 12h30 ! Bref on vient de perdre 4h à tourner en rond, on n’a ni téléphone ni reçu de perte, on reviendra à l’ouverture du bureau lundi. En attendant, on prend un taxi pour aller à l’hôtel, enfin c’est la fin des galères !

Keep Calm
Keep Calm

Vous croyiez ça ? Eh non ! Déjà le taxi nous demande 30$, je négocie vaillamment à 25$ (on découvrira ensuite qu’on pouvait y aller en bus pour 5$ bon c’est pas grave mais ça fait rager) et nous voilà à l’hôtel ! Sauf que l’hôtel ne prend pas la carte bancaire, et que je n’ai pas pu retirer d’argent à l’aéroport. Pas grave, on ira chercher un ATM pas loin (un ATM c’est un distributeur partout dans le monde, sauf en France où on appelle ça un distributeur). La demoiselle nous montre la chambre, et là, rebelotte, c’est le drame !

 

La chambre maudite

Car il n’y a que deux lits doubles dans la chambre. Dormir à deux par lits, pas de souci, mais on est cinq ! Je demande explication, on me dit qu’on a réservé une chambre et que c’est celle-là. Je montre la réservation (merci booking !) et il est bien indiqué « 5 personnes ». La demoiselle part téléphoner à son boss qui bien sûr n’est pas là. Une demi-heure après et plusieurs allers-retours plus loin, statu quo, on nous propose une chambre supplémentaire, mais à payer bien sûr 65$ par nuit.

Pendant l'attente, Eve travaille ses algo sur Scratch
Pendant l’attente, Eve travaille ses algo sur Scratch

Du coup, puisque personne ne semble vouloir nous trouver de solution, j’active le plan « corruption » : je propose les 65$ à la demoiselle en cash si elle nous donne la chambre du dessus gratuitement pour les trois nuits. Après tout, son chef n’avait qu’à respecter ce qui avait été validé sur booking (je vous rassure, ils ont eu droit à un commentaire peu élogieux) et donc bien sûr la demoiselle accepte, ça correspond à une part non négligeable de son salaire, et tant qu’à raquer, autant que ça aille dans la poche de celle qui travaille ! Ah aussi, je vous ajoute deux anecdotes : les détecteurs de fumée semblent avoir été volés par un client précédent. Pourtant, une belle affiche vante la sécurité des clients comment étant « la première priorité de l’hôtel ». Quand je demande, on me répond qu’en effet ils ont disparu. Tiens, comme les serviettes de toilette ? Ah non, ça on nous les donne maintenant qu’on réclame. A ce moment-là, la porte de la salle de bains se bloque. On tente de nous la rouvrir avec un couteau de cuisine (sans succès) et on nous laisse donc sans salle de bains ni WC pendant plus d’une heure. Heureusement que j’ai de bonne notions de serrurerie, j’ai ouvert la porte en moins de temps que le serrurier qui est venu pour le faire ensuite… Ploum ploum.

 

Addition fantaisiste

Direction maintenant le resto du coin pour se manger un truc, on est avec un tel retard qu’on crève de faim. Je n’ai pas raconté le distributeur du Mercure (oui il y a un hôtel Mercure à Nadi, aux mêmes tarifs qu’en Europe) qui limite les retraits à l’équivalent de 100€ tout en prenant 15$ de frais par retrait, ah ah ah !

Billet de 7$
Billet de 7$ : original ou insolite ?

Heureusement, à peine plus loin, un autre autorise les retraits sans frais et sans limite. Bref resto, poulet et boissons, mais quand arrive l’addition, erreur de prix !

J’appelle la serveuse et demande l’explication : sur le menu le jus d’ananas est à 4$, sur la note à 5,60$. Non, c’est pas la TVA ni le pourboire, c’est juste que « oh yes we changed the prices ». Et ça s’arrête là. Trop crevé je ne relève pas, après tout on est blancs, on est là pour raquer.

Il est temps de rentrer à l’hôtel, l’entrée de la chambre est envahie de fourmis (tant pis) et Chloé se coupe (superficiellement) le doigt, bref il est temps de se coucher. Mais comme il faut chaud, on a la stupide idée de mettre la clim… Pas de chance, notre télécommande ne marche pas ! L’air est bloqué sur 23°C, et je vous assure que ça caille 23°C quand on est à Fidji !

Allez, tant pis, on dort. On a vécu bien pire ailleurs… (vraiment ?)

4 réflexions sur « #DontCrackUnderPressure : une journée pas lol »

  1. Ca doit être rude une telle journée , apres avoir passé 12 jours sur un petit Paradis ?!
    Et sinon JLo n’est plus avec vous ?

    1. Hélas J-Lo est reparti faire sa tournée mondiale ! Il nous manque, mais on a passé 12 jours magiques avec lui, et on n’est pas près d’oublier ce sentiment génial de retrouver un super copain dans un aéroport au bout du monde !

    1. C’est un vrai billet qui est émis par les Fidji. Ils l’ont fait en l’honneur d’une victoire de rugby je crois. En tout cas c’est clairement insolite !

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