A Hokitika, on a trouvé un endroit absolument magique
A Hokitika, on a trouvé un endroit absolument magique !
En route pour Hokitika
Mais pour s’y rendre depuis Franz Josef glacier, il a fallu prendre un peu de route. Pas très long, mais hélas très tortueux. Je précise, pour ceux et celles qui nous rejoignent, que je ne me suis jamais plaint des routes et des pistes dans d’autres pays, y compris en Mongolie où pourtant certaines sections étaient assez rustiques. Mais en Nouvelle-Zélande, on prétend être un pays très développé, je conteste haut et fort en ce qui concerne les routes : bien souvent encombrées de voitures en permanence (et il n’y a pas d’alternative, le train est pour ainsi dire inexistant), étroites et particulièrement tortueuses. Mais par contre, et c’est un point important sur lequel je voudrais revenir, ce pays offre des paysages incroyables. Des choses simples et des choses épatantes à chaque tournant : on ne regrette pas un kilomètre. Et que la route soit une autoroute (ok il y en a très peu) ou une piste en gravier, la limite de vitesse ne change jamais : 100. C’est aussi une forme de choc culturel, pour nous où il y a des limites de vitesse partout et à tout bout de champ, là on vous fait clairement comprendre que « à vous de voir, mais si vous vous plantez tant pis pour vous ». A méditer…
La rivière bleue crème
Et on arrive donc à Hokitika, un énième point sur la carte pensait-on peut-être en arrivant, mais rapidement on s’en est rendus compte : l’endroit est une pépite !
Cette petite route en gravier nous emmène à un petit lac fort sympathique. Et hop, plouf plouf dans l’eau, parce que dès que la météo redevient digne de l’été, il fait bien chaud. Et juste à côté, il y a une rivière dont on dit que l’eau est « bleue comme de la crème ». La description en elle-même étant un bon appât, on s’y rend. Il y a un petit peu à marcher depuis le parking, et Audrey mène la danse jusqu’au pont suspendu, le fameux swing bridge. On traverse (bien sûr) une forêt humide avec ses fougères et ses oiseaux, les lieux sont baignés d’une belle lumière et on imagine qu’un troll ou une autre créature pourrait surgir à tout instant.
Mais en fait de créature fantastique, c’est la gorge et son flot bleu qui nous sautent aux yeux ! La photo n’est pas retouchée, la couleur est réellement comme ça ! On comprend mieux pourquoi il est proposé aux touristes d’aller voir ça !
Et puis, ça change des cascades 😉 mais il faut bien admettre qu’au troisième ou quatrième pont suspendu en quelques jours seulement, ça épate moins.
L’épave, l’artiste et le béton
Non, ce n’est toujours pas le crash de notre voiture, ni un alcoolique de service, mais bien une épave de bateau dont je vais vous parler ! Oui, mais pas une vraie épave. Après avoir donc traversé et re-traversé le pont, on est revenus à Hokitika-centre, et là on avise une épave. Amusant, ladite épave n’est en fait qu’une reproduction bétonnée d’une vraie qui se serait échouée il y a un siècle. Dommage, la vraie sur la Surf Highway était bien plus inspirante à mon humble goût, mais par contre sur celle-là il y a mouettes et tables de pique-nique, c’est pas mal non plus.
Du coup, puisqu’on y est presque, on suit la plage jusqu’au fameux signe « Hokitika » fait de bois flotté judicieusement positionné par un artiste dont le nom n’est pas indiqué, peut-être parce qu’il s’en fout, encore que ça m’étonnerait car la plupart des artistes aiment quand même qu’on se souviennent d’eux ce qui s’ailleurs est en toute franchise parfaitement justifié puisque c’est quand même de leur travail dont on parle n’est-ce-pas ?
Vous l’avez déjà eue en tête de ce post, donc je ne remets pas la photo, mais une autre car juste devant les lettres de bois, on trouve un fauteuil en béton peint, remarquons que là par contre, il y a bien la plaque avec le nom de l’artiste, mais pour des raisons d’équité entre les deux je ne le citerai pas, eh non, il y a déjà bien assez d’injustices dans ce monde sans en ajouter une de plus pour rien. En tout cas, dans ce coin, on dirait qu’on aime bien le béton !
Bien sûr, le « truc » que tous les touristes essayent d’avoir, c’est la photo du coucher de soleil avec le soleil en plein dans le « O » de Hokitika. Et pourtant, alors qu’on est là à moins d’une heure du coucher de soleil, on ne l’aura pas. Pourquoi ?
Les petits rigolos qui ont dit « il va pleuvoir » sont priés de m’apporter leur carnet de liaison, ils auront une punition. Non, il n’a même pas plu ce soir ! Mais alors, cela veut peut-être dire que nous avons décidé pour ce soir de…
Dîner sur la plage autour d’un feu de bois
On se croirait dans une ambiance de carte postale. On a eu la chance de dénicher une petite maison dont Claire –la propriétaire– loue des chambres. On y a croisé des gens fort sympathiques. Et on a donc décidé, puisque la maison donne sur la plage, d’y préparer un petit feu et de dîner sur la plage. Ce couple d’écossais et les deux canadiens (d’Ottawa) ont ajouté leur présence pour créer un moment totalement magique.
Mais la soirée n’est pas finie, car nous allons maintenant aller voir un autre spectacle, tout aussi magique !
(à suivre dans un prochain post)
(*) Pour les curieux, les fans d’urbex, ou ceux qui sont en manque d’inspiration pour Noël : jetez un coup d’œil à l’ouvrage « Abandoned Wrecks » de Chris McNab, il y a d’absolument superbes photos (non, je ne gagne pas un cent si vous l’achetez, d’ailleurs trouvez-le en occasion si vous pouvez il sera moins cher). Il en existe bien sûr toute une flopée dans la même collection.
4 réflexions sur « A Hokitika, on a trouvé un endroit absolument magique »
Vous avez eu de la chance, d’une certaine façon et doublement! 😉
D’une part parce que apparemment pour le moment vous n’avez pas de pluie sur la côte ouest alors que c’est la plus arrosée de Nouvelle Zélande et ensuite parce que vous n’avez pas eu ces horreurs que sont les « sandflies » , mouches qui vous dévorent aussi bien que des moustiques de Sibérie au milieu d’une forêt de bouleaux!
PS : et vous devriez normalement voir d’autres rivières avec ce bleu d’ici peu.
Oh des sandflies on en a eu (pas ici) mais ça on ne le raconte pas !
Le partage sur la plage … 🙂
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